Wafa Sultan, psychologue syrienne résidant aux Etats-Unis, fustige l'islam

Ci-dessous des extraits d'une interview de Wafa Sultan, psychologue syrienne résidant aux Etats-Unis, diffusée le 29 mai 2008 sur Al-Hayat (Chypre).

Wafa Sultan : Après avoir examiné le Coran, les hadiths et les livres islamiques à la loupe, j'ai eu la conviction absolue qu'il est impossible - impossible ! - qu'un être humain lise la biographie de Mahomet, y croie, et en ressorte en bonne santé psychologique et mentale.

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Vous souvenez-vous de la façon dont (Mahomet) a tué Asma' bint Marwan ? Ses disciples ont déchiqueté son corps, en petits morceaux, alors qu'elle allaitait son enfant. Quand ils revinrent le voir en criant "Allah est grand", il leur dit : "Deux chèvres ne se disputeraient pas pour ça". Comme vous savez, les chèvres se disputent pour un rien. Pour Mahomet, cependant, l'assassinat d'une femme qui allaitait était une chose trop futile pour que des chèvres "se disputent". Est-ce là un envoyé de Dieu ?

Cela m'attriste beaucoup qu'Al-Jazeera permette à une folle créature, à un terroriste comme Al-Qaradawi, d'utiliser son antenne pour diffuser ses poisons, ses fatwas terroristes et ses divagations. Les mots qu'il a employés contre moi ont incité de nombreux jeunes musulmans - qui ont subi un lavage de cerveau, qu'on a aveuglés et programmés à haïr - à faire pleuvoir sur moi menaces et malédictions, juste après l'émission où il évoque mon apparition sur Al-Jazeera.

Quand l'islam considère que la raison des femmes est déficiente, et que moi, je réfute cette affirmation, dans ce cas, c'est l'islam qui m'attaque, et je ne fais que répliquer. Quand l'islam appelle à tuer quiconque ne croit pas en lui, et que je rejette cela, dans ce cas, c'est l'islam qui m'attaque, et je ne fais que répliquer. Je n'attaque pas l'islam : je le critique. Mais malheureusement, nous autres victimes de l'éducation islamique, voyons toute critique comme une attaque.

Je mets toujours l'accent sur la langue - la langue de l'islam. La langue de l'islam est une langue négative, morte, chargée de violence, de colère, de haine et de racisme. L'homme est le produit du langage, le résultat du langage positif ou négatif auquel il est exposé durant sa vie. Si un langage négatif prédomine dans sa vie, il deviendra quelqu'un de négatif, d'irresponsable et d'improductif, qui rejette tout. Inversement, si un langage positif prédomine dans sa vie, il deviendra un esprit positif, heureux et productif. C'est pourquoi le langage négatif de l'islam n'a pas réussi. Il n'a pas réussi à produire des gens porteurs d'un regard spontané et positif. Il a produit des gens négatifs. Si nous examinons les sociétés musulmanes, nous voyons ce qu'a produit cet homme négatif.

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Je ne considère pas l'islam comme une religion - selon mon idée de la religion. L'islam est une doctrine politique, qui s'impose par la force. Une doctrine qui appelle à tuer ceux qui ne croient pas en elle n'est pas une religion. C'est une doctrine totalitaire qui s'impose par la force. Quand je lis, par exemple, le verset : "La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de pitié pour eux", je n'y discerne pas de spiritualité. Lorsqu'une foi parvient à éliminer toute trace de compassion chez ses fidèles, elle leur ôte aussi leur spiritualité.

Jésus Christ est un symbole de paix. Il ne portait pas d'épée, n'a coupé aucune tête et n'a accusé personne d'hérésie. Le problème avec l'islam, c'est que si on devait se comporter comme les chrétiens du Moyen-Âge, et calquer notre vie sur la vie de Mahomet, sur ses actes et ses paroles, nous serions dans une pagaille encore pire que celle que nous connaissons et nous finirions avec des Oussama Ben Laden. Lisez la biographie de Mahomet. Qu'est-ce que vous y trouverez ? Rien que ses razzias et ses épouses, en plus de ses hadiths, dont certains font frémir. Je frémis lorsque j'entends le hadith : "Le paradis d'une femme se trouve sous le pied de son mari."

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Les enseignements de l'islam se sont emparés des crânes des musulmans. Je ne vois pas d'autre choix que d'ouvrir ces crânes et de purifier ces cerveaux des cellules cancéreuses mortelles. Lorsque le peuple syrien a envahi l'ambassade du Danemark et l'a brûlé, il a brûlé mon coeur avec elle. Pourquoi ? (Parce que) le peuple syrien est en train de mourir de faim. L'individu syrien, héritier d'une grande civilisation, court après son pain quotidien. Pourquoi ne va-t-il pas plutôt envahir le palais de son président, qui dispose de 40 milliards de dollars sur des comptes bancaires européens, et réduire en cendres ce palais, avec son occupant ? Ils ont envahi l'ambassade du Danemark, donnant à l'Occident une fausse image du peuple syrien, qui est civilisé et moral. Par conséquent, je qualifie leur comportement de barbare et arriéré.

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Le conflit israélo-palestinien est un conflit religieux. Je soutiens la cause palestinienne. Je soutiens les enfants palestiniens. Je perds le sommeil en pensant aux souffrances des femmes palestiniennes. Je ne pourrais même pas écraser une fourmi, alors comment pourrais-je être contre eux ? C'est inconcevable. Il s'agit d'un conflit politique, et ils devraient demander à leurs dirigeants ce qu'ils ont fait pour résoudre le problème. Mais le problème est d'origine religieuse. Il y a une ou deux semaines, j'ai lu une courte histoire dans un livre islamique, dans laquelle Mahomet se promenait avec quelques-uns de ses fidèles, quand ils ont entendu du bruit. Ils lui ont demandé : "Qu'est-ce que c'est, Messager d'Allah ?" Il a répondu : "Ce sont les Juifs qui sont tourmentés dans leur tombe".

Présentateur : Indépendamment des conflits que Mahomet a eu avec les Juifs de l'époque, cette déclaration indique que les tombes de leurs ancêtres se trouvaient en Arabie saoudite, n'est-ce pas ?     

Wafa Sultan : Oui Ils sont donc originaires de cette région, comme en témoignent les livres islamiques et le Coran lui-même. Le problème avec les musulmans, c'est qu'ils ne différencient pas leur prophète de leur propre nez. Lorsque vous critiquez Mahomet, ses actes, sa vie, c'est comme si vous leur coupiez le nez.