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Dec 31, 1969
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Glorification du martyre sur la chaîne télévisée libanaise Al-Qods, dans une émission pour enfants : Tous les Palestiniens tètent l'utilisation du fusil avec le lait de leur mère

# | 06:37
Source: FRENCH CLIPS

Le 27 décembre 2009 dans une émission diffusée sur la chaîne libanaise Al-Qods, un conteur relate une histoire de martyre à un public composé d'enfants. Extraits :


Le conteur : "Il était une fois, alors que les balles pleuvaient sur tout le village et que les gangs sionistes détruisaient tout, envahissant villes et villages, tuant jeunes et vieillards, Muhammad et ses compagnons se cachaient dans la maison du moukhtar. Il y a eu un échange de tirs intense. Entre qui et qui ? Entre des hommes masqués – à l'identité inconnue de tous - et les sionistes maudits. Un côté tirait sur l'autre, et tout le village était en feu.

Tout le monde avait peur et les gens criaient : Arrêtez ! La maison du moukhtar est en feu ! Tout le monde a commencé à crier et pleurer et les hommes ne savaient plus quoi faire.

Après quelques instants, un groupe d'hommes masqués est descendu du toit de la maison du moukhtar. Deux d'entre eux ont ouvert la porte arrière donnant sur le jardin et ont sorti les femmes, les enfants et les personnes âgées. Deux autres hommes masqués continuaient de tirer sur les Juifs par la fenêtre.

Tout le monde s'est mis à courir pendant que les hommes masqués les couvraient, jusqu'à ce qu'ils atteignent Cheikh Nouh dans la mosquée. Qu'ont-ils vu là-bas ? Ils ont vu le cheikh Nouh donner des armes aux hommes masqués en leur disant : 'Qu'Allah soit avec vous ! Défendez votre pays et votre honneur ! Ne laissez aucun Juif être heureux ! Attaquez-les !'

Muhammad aperçut son ami Ismaïl parmi ces hommes. Ismaïl était heureux comme si c'était sa nuit de noces. Il saisit l'arme fermement – un beau fusil tout neuf. Muhammad s'approcha de lui et lui dit : 'Je vois que tu es heureux, Ismaïl.' 'Bien sûr que je le suis. Montrons à ces crapules quels héros nous sommes. Allons-y, Muhammad !'"

Un enfant :
"Est-ce que Muhammad savait se servir des armes ?"

Le conteur :
"Mes chers, il n'y a pas de ville ou de village palestinien où les gens ne connaissent pas l'usage du fusil. Pourquoi ? Parce qu'il leur a été inculqué avec le lait de leur mère. Et vous savez pourquoi aussi ?"

Un enfant :
"Pourquoi ?"

Le conteur :
"Je vais vous dire pourquoi. Quand votre terre est occupée, que l'honneur de votre femme est menacé, que votre maison peut être usurpé à n'importe quel moment, vous devez apprendre à protéger votre honneur, votre terre et votre maison. Bien entendu, tous ces hommes savaient se servir d'une arme, mais Ismaïl était différent : c'était un véritable héros. Pourquoi ? Parce que ce jour-là, il a tué plus de dix occupants sionistes.

Il a prouvé qu'il était un puissant gendarme. C'est pourquoi, quand il était enfant et jouait avec d'autres enfants, il y avait quelque chose de spécial chez lui. Il refusait d'être le voleur. Il insistait pour être le gendarme. Il aimait jouer le rôle du gendarme car il se connaissait et il savait qu'il serait un défenseur de sa terre.

Les jeunes hommes continuaient de tirer sur les gangs juifs jusqu'à ce qu'ils les chassent du village. Les gangs sionistes se sont dispersés dans tous les sens, tels des cafards et des lapins. Mais l'un parmi eux est resté en arrière, assis sur une petite colline. Qui était-ce ? C'était un tireur d'élite. Il a décoché un tir à distance, et la balle a touché Ismaïl.

[...]

Ismaïl a trouvé le martyre sous les yeux de Muhammad. Le sourire sur son visage était plus beau que la lune. Ses yeux étaient remplis de larmes et son visage était beau - plus beau que dans n'importe quel jeu de son enfance. Pourquoi ? Parce qu'Ismaïl n'était pas un lâche. En aucune façon. Il était fort. Même en devenant martyr, il était fort. Son fusil était entre ses mains - le fusil qu'il aimait tant. Il le serrait si fort que ses amis ne purent le lui arracher. Le fusil est resté dans sa main et ils ont dû enterrer Ismaïl avec."

Un enfant : "Je suis comme Ismaïl. Je ne suis pas un lâche. Je suis fort. Je veux mourir un fusil à la main."

Le conteur :
"Qu'Allah te bénisse, mon fils, Firas ! Ceux qui ont été élevés en terre de Palestine ne sont jamais des lâches. La Palestine nous a appris le sens de la force – de la force, de la miséricorde, de la tendresse et du sacrifice. La Palestine nous a appris, déjà enfants, à nous comporter comme des hommes."

Un enfant :
"Cette histoire s'est-elle vraiment réalisée, oncle Abou-Saleh ?"

Le conteur :
"Bien sûr, mon fils, 'Alaa. C'est arrivé à tout le monde - à moi, à ton père, à ton grand-père. Et aux pères et grands-pères de vous tous."

[...]

L'enfant :
"Oncle Abou-Saleh, j'aime beaucoup Ismaïl. Je veux être comme lui."

Le conteur :
"Tu n'es pas le seul, mon fils, Moussa. Tous les jeunes Palestiniens veulent être comme Ismaïl, mais vous devez comprendre que certains doivent rester afin de porter le flambeau. Certains trouvent le martyre, et d'autres continuent [la lutte].

Par conséquent, nous allons garder la tête haute et garder le nom de la Palestine gravée dans nos esprits et dans nos cœurs: P-A-L-E-S-T-I-N-E."

Les enfants (à l'unisson) :
"Palestine ! Palestine ! Palestine !"

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